7.1.16

des paroles et des actes.







































Les attentats du début d’année dernière m’ont bouleversé, la tuerie elle-même, la réaction des français mais plus encore le fait que certains proclamaient haut et fort qu’ils  « n’étaient pas Charlie. »
                                                       
                                                   Comment ne pas être Charlie ?
ce fut pour moi une stupéfaction . Je me suis beaucoup interrogé ce qui pour moi était une évidence et qui ne l’était pas pour d’autres.
J’ai pris alors conscience d’un manque d’éducation au sens large. Alors j’ai décidé de m’engager. J’ai pris conscience que nous : auteurs, éditeurs, instituteurs, bibliothécaires, libraires… mais aussi parents ; nous avions un rôle à tenir. Jusque là, il m’était arrivé de consacrer certains de mes livres à des réflexions sur la guerre (Le pacificateur, Aagun, Va-t-en-guerre, 14-18, le Baron bleu) ces « engagements » de ma part étaient plus intuitifs qu’intentionnels. Hormis le livre « Dieux » parus aux éditions l’Édune, je n’avais pas réellement pris parti et surtout je n’avais pas cherché délibérément 
à « agir ». Le livre « le caillou » marque un changement.
Désormais, quand je le jugerai nécessaire, quand j’en aurai la possibilité : je m’engagerai.


« Le caillou » est un conte. Il a été inspiré par les exactions perpétrées par les talibans, entre autres, qui ont détruit certains monuments et qui veulent effacer « une culture » et donc : la culture.
Dans ce livre, une phrase est mise en exergue, cousine de celle attribuée à Foch: "Les hommes sans mémoire n'ont pas d'avenir"