C'est curieux de se retrouver entre ces monuments de la littérature, j'ai peur que pour l'édition prochaine de ce manuel scolaire, on fasse un rectificatif: " Veuillez nous excuser pour l'édition 2009 de cet ouvrage dans lequel un personnage s'est glissé "présomptueusement" parmi les écrivains classiques. Ceci est dû a une erreur de notre stagiaire (une blonde) dont nous n'avons pas renouvelé le CDD . Nous veillerons désormais à ce que ce genre d'incident ne se renouvelle pas. "
Nonobstant (pour faire littéraire) je suis assez fier d'entrer vivant dans cette liste de morts. Je vais quand même en profiter pour rendre mon testament public: je lègue le crayon à papier, celui qui conserve des traces de morsures et sûrement de mon ADN et avec lequel j'ai fait les premières esquisses de Yakouba à Françoise Mateu. Je lègue mon cerveau pour être exposé en tant que relique au musée des beaux arts de Montauban. En fin, je lègue une grosse partie de ma fortune personnelle à la personne qui publiera dans un article, devant le monde médusé, que je suis l'égal de Tomi Ungerer ! (je sais, vous devez penser que j'ai les chevilles qui enflent... faux! seule la tête a été touchée.)